Le superdestroyer s’était immobilisé au-dessus de l’Étoile Noire à demi achevée et de sa verte voisine, Endor. C’était un vaisseau massif, escorté par des appareils de tous ordres – des croiseurs à moyen rayon d’action aux cargos en passant par les bimoteurs à propulsion ionique, les redoutables chasseurs Tie.
La soute principale du destroyer s’ouvrit pour libérer la navette impériale qui accéléra en direction de l’Étoile Noire, accompagnée par quatre escadrilles de chasseurs.
Installé devant l’un des écrans de contrôle de la station, Dark Vador surveillait l’approche de la navette. Quand l’arrimage fut imminent, il quitta le poste de commande, suivi par le commandant Jerjerrod et une phalange de gardes impériaux, pour se diriger vers la soute : il allait accueillir son maître.
Régulés mécaniquement, le pouls et la respiration du Seigneur Noir ne pouvaient s’accélérer, mais à chacune de ses rencontres avec l’Empereur, Dark Vador sentait quelque chose s’électriser dans sa poitrine tandis que des sensations excitantes l’envahissaient : plénitude, puissance – une puissance sombre, faite d’appétits secrets, de passions non réprimées et d’oppression sauvage.
Un claquement unique constitué de centaines de claquements de talons salua l’entrée dans la soute du Seigneur Noir et la navette vint doucement s’immobiliser dans son berceau. La rampe s’abaissa, que la garde particulière de l’Empereur dévala au pas de course dans un battement de tuniques écarlates, flammèches jaillissant de la gueule béante du dragon. Les hommes s’immobilisèrent sur deux rangs, de part et d’autre de la passerelle et le silence tomba comme une chape sur le vaste hangar : l’Empereur venait d’apparaître.
C’est un homme étonnamment petit et chétif, ratatiné par l’âge et sa propre sécheresse, qui descendit lentement la rampe, courbé sur une canne noueuse. Il était enveloppé d’une vaste tunique qui rappelait celle des Jedi. Deux yeux jaunes, perçants, brûlaient dans son visage décharné de cadavre vivant.
Il atteignit la passerelle et, aussitôt, le commandant Jerjerrod, ses généraux, ainsi que le Seigneur Vador s’agenouillèrent devant le Maître Suprême. L’Empereur s’engagea au milieu de la haie d’honneur, avec un signe de tête à l’adresse de Vador.
Relevez-vous, mon ami.
Vador s’exécuta et emboîta le pas à son maître. Derrière eux s’organisa une longue procession composée de courtisans, de la garde impériale, de Jerjerrod et de l’escouade d’élite de l’Étoile Noire.
- Vous avez changé la déco, non mon ami ?
- Euh…Oui Maître
- Ce violet, cet orangé, c’est…. surprenant et inattendu de votre part
- Ben c’est à dire que, euh…., la troupe a demandé, pour Halloween, euh… enfin vous voyez quoi, non ?
Voilà voilà
Pour ce défi, je vous propose de réaliser une figurine (ou décor, maquette, etc.) ayant un élément en décalage avec ce à quoi on s’attend. Il faut qu’en voyant la réalisation finale, on soit un peu interloqué et/on se mette à sourire, ce genre de chose.
Ce n’est pas clair ? J’essaye d’éclaircir mon propos :
Le décalage peut porter sur l’image d’Epinal qu’on se fait de la figurine ; un nain qui boit de l’eau, un elfe qui coupe un arbre, un space marine avec un drapeau flower power, un punk en costard-cravate, un belge qui gagne au foot, un français qui n’est pas condescendant envers les belges, un ado avec sa chambre rangée, etc.
Le décalage peut simplement être fait en remplaçant un élément de la figurine d’origine par un autre ; changement de tête, d’arme, etc.
Le décalage peut être d’ordre temporel ; un légionnaire romain avec un fusil moderne par exemple. Tout truc Steampunk/uchronique est aussi susceptible de convenir par définition même, mais bon, je vous fais confiance pour ne pas pousser le concept à l’extrême, c’est sûr que toute fiction est en soi en décalage avec la réalité.
Le décalage peut se situer au niveau des couleurs, typiquement un stormtrooper rouge et doré rentre dans cette catégorie, un orc qui n’est pas vert, etc.
Le décalage peut aussi se situer dans un élément du décor, si décor il y a.
Vous pouvez chercher des idées dans le travail de Cédric Delsaux sur Star Wars (Cédric Delsaux (cedricdelsaux.com)), le groupe punk des Ramoneurs de menhirs qui chante avec un bagad breton comme chœur ou encore les multiples trucs un peu funs qui pullulent sur le net.
Pour résumer, on se décale par rapport à l’univers dont est issu le sujet de la peinture, de manière plus ou moins marquée. Vous allez me dire que ça ressemble furieusement au défi du mois précédent ? Oui, c’est vrai mais j’avais eu l’idée avant que Zwul ne propose le sien et je n’allais pas tout changer. Dites-vous que c’est l’occasion d’approfondir le thème, et pour ce mois-ci, il y a moins de restrictions, on n’est pas obligés d’avoir un rapport avec Noël.
On va dire qu’on a tous une connaissance empirique mais suffisante des univers Star Wars, Warhammer fantasy et 40k, Seigneur des anneaux et autres trucs bien connus. Pour des machins plus pointus, à vous de poster une ou des photos pour expliquer en quoi vous déviez par rapport à la norme attendue.
Par exemple, un Aragorn rose, ça passe tout seul sans explications, un space marine rose ça ne convient vu que dans l’univers 40k, il y a l-empereur-seul-sait-combien de chapitres space marsouins et qu’il est possible que dans le lot il y en ait un ayant décidé de se peinturler en rose (idem pour les Stormcasts d’ailleurs).
Petit bémol que j’ajoute à ceci : afin que le plus grand nombre d’entre nous puisse participer, y compris ceux qui n’ont pas envie de flinguer une figurine pour faire ce défi, je vais accepter les changements du type « là, tu vois, sur la boîte, le mec, il a un tee-shirt vert, ben moi, vu que je suis trop un rebelle, son tee-shirt je l’ai fait en bleu, ouais, suis comme ça moi, métal toujours mec !». Je le répète ; l’idée est de permettre à tous de rentrer dans le défi (maintenant, je fais confiance à tous pour avoir des idées bien tordues).
Les règles :
Le défi débute le 1er janvier 2022 pour finir le 31 janvier à 23h59 !
Ceci est un défi et pas un concours (Chacun son niveau).
C’est un challenge personnel qui est récompensé par un badge dans PaintQuest si le défi personnel est réalisé et validé dans les temps et conditions énoncées ci-dessous, le but est de se motiver et participer à un défi commun afin de diminuer la hauteur de votre montagne de plastique/plomb.
Que faut-il faire pour participer ?
Vous postez une photo de vos figurines non peintes (sous-couchée max, zénithal accepté) avec une image ou un bout de papier mentionnant le nom du défi (donc « décalage, janvier 2022 »)
Les figurines doivent êtres peintes et terminées dans le délai pour que ce soit validé.
Conseil pour les nouveaux :
Ne mettez pas une photo avec 10 figurines si au final vous n’en terminez que 3, le but n’est pas l’esbroufe mais de faire un défi réalisable dans le délai imparti pour l’ensemble des décors de la photo (oui, vous pouvez ne mettre qu’un seul décor) et n’oubliez pas que vous avez une vie et des aléas comme tout un chacun en dehors de la peinture. Il est préférable de s’engager sur deux figurines et au final en peindre cinq que l’inverse.
Qui valide mon inscription ?
Après avoir posté vos photos, si c’est OK, votre inscription sera validée par l’auteur du sujet ou un administrateur.
Que faire durant le mois ?
Vous faites ce que vous voulez, mais c’est sympa si vous postez des photos de l’évolution de votre réalisation dans ce post.
Qui valide la réussite de mon défi ?
Quand vous avez terminé, vous postez la photo des figurines que vous avez proposées au défi dans ce post avant le 31/1 à 23h59 ! et si c’est OK, l’auteur ou un administrateur validera votre succès.
De plus, vous recevrez ensuite votre badge sur PaintQuest pour celles et ceux qui y sont inscrit(e)s, ce qui n’est absolument pas une obligation.
De plus, vous pourrez vous inscrire pour le Grand Conseil de @Little.Mad si elle veut bien encore nous faire profiter de ses conseils (bon je suppose que oui hein).
) et elle porte un SMG Kyogo 144 dans le dos.
