j’en suis arrivé à ma même conclusion.
s’il sont « spécifiques » à la peinture acrylique, le synthétique ne tient pas la distance. en plus, en cas « crochet » sur la pointe ou d’engorgement de la virole, il sont très durs, voire impossible, à rattraper -j’ai tout testé: la salive, le liquide vaisselle, l’huile d’olive,… rien à faire, quand le seuil de torsion des fibres et dépassé, c’est bon pour la corbeille-.
J’ai retrouvé mes DaVinci -religieusement rangés avec mes « projets spéciaux »… -
les poils sont de la martre kolinski, longs et souples. pointes précises (même avec le 4, je fais des trucs étonnants). j’aime particulièrement le certificat « contrôlé par… » c’est con, mais ça donne un cachet de confiance sans égal. On n’est pas sur du pinceau de super marcher.
J’ai ajouté au set le pinceau « Manet » -marque française dont je ne sais si elle est encore active- en poils de zibeline. La sensation est proche de la martre, mais les poils sont sensiblement plus longs. à réserver aux peintures les plus fluides, pour les dégradés.
Pour finir sur le sujet de ce que j’utilise, voici l’éventail des mes pinceaux « courants »:
C’est mon set acrylique « standard », j’ai aussi un jeu de pinceaux spécifique pour le métalliques -que je vais enrichir, il manque de diversité en tailles…-, un set de 2 pinceaux (un 4 et un 2, série 831) pour les lavis, et je passe sur le fatras de pinceaux plats et réformés pour les brossages secs.
Comme indiqué plus haut, je suis revenu aux poils de martre (Red Sable, de la gamme Martora), ou naturels en tout cas, ils ont une meilleure accroche de la peinture, une meilleure longévité, et sont plus polyvalents que les synthétiques.
Il me reste quelques synthétiques (un 6/0 court pour poser les points de lumière, je m’en sers peu souvent, 2 kaerels qu’il me reste et qui risquent de passer en section « métal », et un plat, dont je ne me sers plus…)
Petite note: j’ai remarqué qu’à « gauge » équivalent, les pointes sont plus fines et plus précises avec les poils naturels (mes 0 Martora ont la précision de mes anciens 000 synthétiques…). En restant sur le 1, je sors un max de détails avant de songer à passer au 000. Sauf erreur de mémoire, Kaata est quasiment entièrement réalisé avec le 1. j’ai sorti le 0 pour les corrections et l’effet « maquillage ».
Concernant la longueur des poils, deux écoles: soit on est plus à l’aise avec des poils courts, pour poser les couleurs, sans trop les tirer, soit on a plus de confort avec des poils longs qui permettent de mieux contrôler la peinture et de mieux fondre les dégradé. là, il faut tester, c’est selon chacun.
Pour l’entretien, PA propose un kit que je n’ai pas encore testé, mais qui m’a fait de l’oeil le mois dernier… à priori, il allonge significativement la durée de vie des brosses.