Retour « en profondeur » après pratiquement un an de rodage sur l’impression résine.
Premier constat, outre l’aspect financier de la chose -mais à ce jour, le prix de machines « domestiques » type elegoo mars, anycubic Photon ou Phrozen sonic descend régulièrement à l’approche de la nouvelle génération 6k et 8k- l’impression 3d est "techniquement à la porté de tous.
Bien sur, il y a des choses à savoir, mais l’apprentissage est assez rapide et l’expérience très formatrice.
Sur les quelques 100 tirages effectué je n’ai eu que 3 fails véritables. dont le « pire »; le premier du à un défaut d’entretien du fep (le film transparent sur lequel la résine s’imprime. J’ai du « rater » (guillemet car en majorité les défauts étaient réparables au green stuff) seulement 6 figurines sur le petits milliers d’objets imprimés.
Pour mémoire, j’imprime sur une elegoo mars 2 pro. c’est un machine 2k (précision maximum 0.05mm) avec écran LCD monochrome. Sans entrer dans le détail du comment et du pourquoi optimiser la qualité, J’avoue que le niveau de précision est très largement suffisant pour la réalisation de figurine « à jouer ». pour de la figurine vitrine ou « de salon », ça peut être une autre histoire…
Pour commencer, il faut bien choisir sa figurine, car, oui, il y en a de plus simples à imprimer que d’autres.
Par exemple le guerrier ci dessous est un bon choix d’impression pour se lancer.
l’échelle est globalement prévus pour du 32. mais les volume sont positionnés pour offrir un bon compromis entre détail et cohérence de l’impression. chaque élément (la lame serpentine, les bras, la cape, le tabar) est pensé pour offrir un résistance maximum lors du dégrappage. le modèle est beau -d’un avis personnel on est tout de même bien au dessus de la figurine de bazar- sans être renversant, mais sa réalisation est plutôt facile, avec un minimum de supports.
L’elfe chevalier ci-dessous est pour moi un modèle bien plus complexe.
Le sculpture est beaucoup plus fine. par comparaison, je dirai que c’est une figurine bien plus intéressante à peindre (pose dynamique, détails fins et nombreux, feeling général), mais dont l’impression est bien plus délicate. En l’état, pour l’épée, le bouclier, les cheveux, on atteint les limites de ce que physiquement, la résine peut supporter en terme d’épaisseur.
Si l’épaisseur de la matière n’est pas suffisante, la résine à tendance à « couder » -voir sur l’épée, photo ci dessous). en théorie, ce défaut peu être corrigé par anticipation lors de la mise en place des support, là manifestement, je n’en ai pas mis assez…). idem pour le manque de matière sur la coiffure. plus on a de détails, plus il faudra de supports, positionnés stratégiquement (pour ça, je vous renvoi à la vidéo quelques post plus haut).
Pour corriger, l’épée, pour moi plus rien à faire, la résine que j’utilise casse assez facilement en cas de contrainte… pour les manques, green stuff est là!
Pour le dégrappage. plus c’est fin, plus l’opération est délicate. par défaut, avec des supports fins, une pression du doigt permet en général de libérer les support sans endommager le modèle. mais avec la finesse de cet elfe, le risque de casser un élément de l’épée (garde, pommeau ou lame) est grand, d’autant plus si l’exposition à été un longue. la pince de précision devient indispensable.
Attention cependant, couper les support à la pince peu être une opération « traumatisante » pour la figurine. La résine peut « éclater », comme ci dessous. j’ai peut être un mauvais ratio exposition/épaisseur de couche sur ce coup. je vais me pencher dessus.
Donc prudence avec ce type de figurines fines et détaillées, qui n’est pas forcément idéale pour commencer. [image]
mêmes observations pour ce chevalier en armure. J’ai craqué pour l’esprit old school à la Mocarex de cette figurine, mais, l’épée est fine et le tablier promet d’être assez complexe à libérer.
D’un manière générale, je n’aime pad trop imprimer des figurines avec socle. d’abord, parce que j’aime bien réaliser mes propres socles, ensuite, parce que ça rajoute de la complexité dans la pose des supports (l’assistant du slicer est souvent perturbé par le vide entre la figurine et le socle et il faut tout gérer en manuel, c’est largement possible, mais c’est long).
Je me suis initié au PLA… les réglages sont complexe aussi, particulièrement en ce qui concerne l’adérence au lit d’impression… j’y revinedrai quand j’aurai appréhendé le truc.
J’arrive tout de même à avoir des socles sympas.
voilà, CTPLM, comme dirai mon copain Tigrou (Hou, hou, hou, hoooouu! [image])