Bonsoir à tous, je suis Seb, 35 ans, de Toulouse.
Je rejoins (enfin) votre petite communauté à cause de votre projet autour de S&S. C’est un beau gros projet que vous menez là, je vous tire mon chapeau de tenir aussi bien la barre.
J’avais traduis Hinterlands quand il était à la mode, j’ai donc un bonne idée de la somme de travail que ce projet vous demande.
Bref, de mon côté je fais partie des procrastinateurs du hobby. J’achète pas mal, j’ai plein d’idées, plein de projets, mais j’ai toujours autre-chose à faire (ou pas envie), et du coup je ne fais pas grand-chose. L’étagère de la honte de certains me fait sourire lorsque je pense à mon bureau.
Je suis le genre de mec qui abandonne les projets d’armées ou de jeu aussi vite qu’il se n’emballe pour d’autres.
Le genre de mec qui peint tellement souvent qu’il a TOUJOURS les 10 mêmes guerriers du chaos battle pour lui servir de proxy pour tester de nouveaux jeux.
Le genre de mec qui joue à 40k tellement peu (et mal) qu’il lui faut une pause de réflexion pour comprendre quand tu lui parles d’une arme " force 4 pa-1 ".
Le genre de mec qui te demande 3 fois dans la même partie d’AoS « c’est combien déjà la cohésion d’unité ? »
Mais je suis aussi le genre de mec qui ramène les bonbecs aux réunions de son asso, qui cherche des bons plans et les fais tourner lorsqu’il les trouve, le genre de mec qui est généralement assez chaud lorsque tu lui proposes un nouveau truc.
Et aussi le genre de mec qui a une imprimante résine et en est devenu addict.
J’ai commencé le hobby à 15 ans, seul dans ma campagne profonde. Exit le jeu, il s’agissait de peindre, convertir et faire bosser l’imaginaire.
J’ai stoppé et vendu tout ce que j’avais 10 ans plus tard. Le mec a fait l’affaire du siècle.
Quelques années plus tard, autre copine, autre vie, autre appart, un magasin hobby en bas de chez moi et ma copine qui me dit « mais vas-y, tu kiffais ça, va à leur club et tu verras bien ».
Elle le regrette amèrement.
Aujourd’hui j’ai changé de club, celui-ci me correspond beaucoup plus. Je n’y vais même plus vraiment pour peindre ou jouer, juste être avec les potos, papoter, vanner sur les jets de dès, tomber la bouche devant la qualité de certaines peintures, perdre mes mots devant la productivité de certains.
Il m’aura fallut du temps pour me rendre compte qu’après le travail sur l’imaginaire qu’il permet, ce que j’aime le plus dans ce hobby ce n’est ni le jeu ni la peinture, mais plutôt la bonne ambiance autour de la table.
J’peux pas m’empêcher de faire des pavés des fois, désolé. x)
Le bonjour chez vous !