J’attends celle de @Little.Mad avec impatience (message caché )
Waaah c’est cher!
Je pige pas pour 1 vidéo ou le rendu est top y a 3 vidéos ou le rendu est bof
Ca m’inspire pas beaucoup
M’est avis que comme pour les dry il y aura des couleurs a avoir et d’autres a éviter.
Application de la peinture contrast sur un véhicule… Le gars ne peint pas comme un pro, il applique juste une couche (C’est comme ça que ça nous est vendu à la base), puis en fait une deuxième, et finalement ben non c’est VRAIMENT pas ça. Plus le temps passe moins j’attends quelque chose de cette nouvelle gamme, et plus je pense à un nouveau Failcast.
En fait @Metamec c’est assez logique. La gamme est nouvelle, si tant est qu’on ait pas déjà soit même expérimenté la peinture style lasure, et donc n’est pas encore maîtrisée, si maîtrisable.
Ce n’est de toute façon pas le produit miracle que Games prétend vendre. Je suis de plus en plus persuadé qu’il s’agit d’une bête lasure teinte. Ce que je vois dans les différentes vidéos que j’ai pu visionner me conforte dans ce ressenti.
Même les vidéos faites par des gars qui ne sont pas des manches en peinture démontrent ou tendent à démontrer pour l’instant qu’il faut plus de temps que JUSTE une seule couche de contrast, et qu’il faut bien prendre le temps de travailler la figurine pour obtenir un résultat « potable+ ».
Je trouve que cette vidéo est un faux procès. Que ce soit des contrast de GW ou autre.
Prenez un shade (au hasard, Nuln Oil, ou Agrax Earthshade, ou encore Seraphim Sepia), appliquez les sur une surface plate (genre le Rhino Tank ici), le résultat sera dégueulasse aussi (plein de taches, pas uniforme bref catastrophique).
Pourtant, ces peintures on les aime tous (ou leurs équivalents, j’ai choisi GW exprès) pour ce pour quoi elles ont été faites: assombrir les creux et s’y accumuler, et aussi tenter les sous couches blanches.
Là, l’auteur de la vidéo (pour faire du buzz?) fait le contraire de ce pourquoi cette peinture est faite. Elle est faite pour des petites surfaces, avec du relief. Elle ‘coule’ sur les bords saillants et ‘s’accumule’ sur les creux pour assombrir ceux et éclaircir les bords d’un seul coup. Sur une surface plane, elle ne sert effectivement à rien. Mais de la à dire qu’elle ne sert à rien du tout, c’est faux.
J’attends de voir, mais cette gamme me rappelle les mélanges encres + médium + eau + flow aid que j’ai galeré a bien doser pour faire la ‘peau’ cette fig (pleine de reliefs).
Si j’ai un mélange ‘out of the box’ (ou out of the pot devrais-je dire) me le donne, je trouve ça nickel.
Sans compter la gamme de couleurs proposées, qui évite de mélanger ses encres (généralement 6 ou 7 teintes seulement donc galère pour trouver la teinte voulue), et les glacis facilités par un ajout de médium + eau (d’où la disparition de la gamme glaze chez GW, on aura 35 ou 36 teintes de glacis juste en ajoutant un peu de médium et de l’eau)
Bref, c’est pas un produit magique que l’on passe au rouleau pour gagner un Golden Demon, c’est un outils pour une tâche bien particulière. Bien utilisé, je suis sur que ça apportera beaucoup.
(je précise que je n’ai aucune action GW ou qu’ils ne me rétribuent pas non plus)
(** mais s’ils veulent m’offrir un truc suite à ce message, je suis tout à fait corruptible, qu’on me contacte en MP )
En fait tu fais un faux procès à l’auteur de la vidéo. Il montre juste ce que la peinture contrast donne en l’appliquant sur un véhicule. Il ne prétend pas que c’est fait pour ça, il montre juste le rendu que ça donne. Il a fait d’autres vidéos dans lesquelles ils appliquent les peintures sur du piéton.
A priori Games n’a jamais dit que la gamme contrast n’était pas faite pour les aplats sur de grandes surfaces. Le rendu sur une figurine plutôt lisse comme un space marine n’est pas fou non plus.
Games ne vend pas ce produit comme un outil fait pour une tâche particulière, ou pour gagner un Golden Demon, mais comme L’OUTIL qui va révolutionner le monde de la peinture et permettre à M. tout le monde de faire du tabletop crédible avec n’importe quelle figurine. C’est là que je vois se profiler l’effet Failcast.
Alors des vidéos du genre de l’application sur un véhicule je trouve que c’est intéressant pour que les gens se fassent une idée plus juste des applications réelles du produit. Moi avec l’expérience que j’ai de la peinture j’ai une vision assez juste pour l’instant de à quoi m’attendre. Par contre je n’apprécie pas trop qu’on enfume les nouveaux ou récents hobyistes. Et là la quenelle Games je la vois venir de loin. A tort peut être. Tout ne sera pas à jeter bien sur, mais la révolution n’est pas là.
Le 12 juin 21h, hiigy fait un live pour tester les peintures.
Je partage ton avis, même si je n’ai pas trop suivi les démonstrations et tests de cette gamme.
A priori je trouve ça intéressant. Faut trouver la bonne application c’est tout.
J’ai bien envie de tester sur Zombicide Invaders que je compte peindre en tabletop basique à la chaîne.
Si ça me permet de gagner un peu de temps c’est tout bon. Ma méthode actuelle (base > shade > base > éclaircissements > highlight) est bien trop chronophage. Tel que je le vois, ça pourrait donner ça : contrast > éclaircissement et point barre.
En gros la question est :
Contrast = base + shade + éclaircissement avec couleur de base ?
Je dirai plutôt base + shade + éclaircissement base avec blanc d’après les visuels que j’ai pu voir.
Il faudra essayer.
Je pensais essayer de mon côté:
Sous couche zenithal (gris ‹ pas trop foncé › à blanc) > Brossage Blanc > Nuln Oil > Contrast histoire d’accentuer les creux et les bosses.
Un petit test des contrasts GW par un peintre lambda qui peint du tabletop, aka moi
Ca se passe ici :
Les retours sont assez positifs. J’attends avec impatience les tests de Maud @Little.Mad . J’aimerais bien pouvoir mixer avec des peintures classiques. Pouvoir m’en servir pour faire la peau rapidement etc.
Comme je ne suis pas trop peintre, j’attends les tests
les tests du « peint et des jeux » était très bien sur le sujet hier (avec des essais assez intéressants : sur du métal , une sous-couche bleu, noire, )
Sur le sujet, j’arrive un peu après la bataille, mais mieux vaut tard que jamais, non ?
Avant d’attaquer le dur, je précise juste que, à part les gammes « shade » et « technique » je n’utilise la peinture citadel colour que depuis un an et demi. J’ai monté mon nuancier à raison de 4/5 pots par mois.
Malgré mes à priori sur le système de peinture, très dirigiste, développé par la marque, j’avoue que la disponibilité en magasin et la qualité des medium et des pigments utilisés par citadel ont eu raison de mes dernières réticences (de base je suis plutôt PA et gamme de galerie).
Du coup, je me suis offert en bonus un set de peinture Contrast. Alors autant le dire tout de suite, la gamme contrast est à l’image de la gamme classique : des mélanges, plusieurs références pour des nuances de teintes parfois très proches (c’est moins sensible avec la contrast, mais la déclinaison du gris, par exemple, est quasiment un portage de la gamme classique de teintes -corax white-administratum grey-dawnstone-machanicus standard grey-), et un conditionnement en pot.
Premier constat à l’ouverture, les pots de 16 ml sont facilement déséquilibrés. Gare aux coups de manche de pinceau intempestifs… (comme avec les grands flacons de shade, d’ailleurs). Ensuite, les pigments ont tendance à se déposer rapidement et chaque pot demande à être agité assez longuement avant chaque utilisation afin d’avoir une peinture homogène. Paradoxalement c’est bon signe, la peinture est donc plutôt riche en pigments.
J’ai pu tester pratiquement toutes les teintes avant de choisir celle de mon nuancier. Seuls les tons chairs (il en a 4 je crois) m’ont échappés. Pas trop grave, je ne pense pas faire de carnation à la contrast pour l’instant. La première plongée de ma brosse dans le pot confirme ce que j’avais pensé lors de l’agitation des pots : c’est riche. Gargeous même, en version britannique. La consistance est laiteuse et fluide, étudiée pour être posée sur les volumes avec application (comprendre elle permet de dessiner des volumes à condition de bien tirer la peinture, le meilleur exemple qui me vient en tête, c’est la tachnique d’application des lavis par Sorastro). J’ai les mêmes sensations, à l’application, qu’avec les peintures smoke de chez tamiya, mais en un peu plus fluide. Bref, ça demande un peu de pratique mais finalement on développe une nouvelle façon de peindre. Ça tombe assez bien pour moi, je cherchais désespérément des encre pour peindre « à l’encre », et boum, la contrast est ce que je recherchais.
Au nettoyage, comme toutes les peintures citadel, elle encrasse significativement le réservoir du pinceau. Il faut essorer précautionneusement, et bien « vider » et rincer au niveau de la virole (la fluidité de la peinture fait qu’elle remonte rapidement jusque là, même en trempant parcimonieusement les brosses).
Je ne vais pas m’étendre sur ce que fait chaque teinte, ni recommander quel peinture pour tel texture ou effet -cette peinture est finalement si versatile…-. Par contre, je peux dire qu’à l’usage, je produis moins d’auréole qu’avec du lavis classique. Ce qui veut dire potentiellement moins de retouches à postériori, particulièrement si comme moi, la peinture est utilisée ponctuellement par zone et non globalement (je dirai comme recommandé par la marque). Les couches ne sont pas uniformes –c’est un peu le but recherché- mais produisent un dégradé cohérent et appréciables.
Une fois le tri fait, j’ai construit mon nuancier autour de « primaires likes » -BA red, Iyanden yellow, Talassar blue- de « secondaires likes » -gryph hound orange, warp lightning, magos purple-, et de nuances de gris –apothecary white, gryph charger grey, black templar- parce que ce sont les teintes classiques que j’utilise sur ma palette depuis 20 ans…
J’ai ensuite choisi une gamme de bruns -wyldwood, gore grunta fur, aggaros dunes-, 3 « tonalités spéciales » -aethermatic blue, volupus pink et ork flesh, auxquelles je pense aussi ajouter le teradon turquoise-, et mes « auxiliaires », du grey et du wraithbone pour le fonds, ainsi qu’un pot de medium contrast. Je ne compte pas utilisé les bombes dédiées, j’utiliserai les deux teintes « neutres » comme fond sur ma sous couche habituelle. Autre avantage, je pourrais, sur la même figurine, poser plusieurs fonds de tonalités différentes -y compris avec une figurine sous couchée au noir, histoire de gérer le meilleur de deux mondes…-
Le pot de medium est proprement indispensable : avec un peu de pratique, je constate que la transparence des peintures contrast est une vraie manne. En effet, elle permet de passer plusieurs couches successives et de produire à peu de frais (!) des textures plutôt fines de type « lavis successifs ». Avec l’avantage, comme précisé plus haut, de faire nettement moins d’auréoles qu’avec de la peinture diluée maison. Pour peu que la peinture soit allongée avec le medium dédié, et donc que sa transparence soit ainsi augmentée, on touche à la finition « professionnelle » en 3 passages de pinceau ! Nice!
En touchant à la dilution, c’est là que la peinture contrast m’a livré quelque uns de ses petits secrets (mais vous les connaissez peut être déjà…) : par exemple, diluée avec de l’eau (déminéralisée de préférence) elle vire au lavis, pour l’usage que l’on sait. Diluée avec un medium classique (j’utilise le lahmian medium, mais aussi le medium mat pebeo ou liquitex…), on a rapidement un glacis, là encore « providentiel » compte tenu de l’arrêt de la production des 4 glacis citadel colour. Attention cependant, il arrive que la peinture « pattes » à l’ajout de « trop » de medium…
(Parenthèse concernant ces glacis, qui figurent parmi mes gadgets préférés. L’arrêt de la commercialisation correspond à la mise sur le marché de la gamme contrast. J’en ai récupéré un max sur les racks des mes détaillants favoris, mais là, je découvre une alternative plus que crédible avec pas moins d’une trentaine de tonalités. Il faut diluer un peu, mais quel nuancier pour du glacis !)
J’ai testé principalement la contrast sur de zones ponctuelle : effet de luminescence blue, effet chitineux, dégradé expresse sur des détails (bourses, sacoches, étoffes et voilages,…). Elle se fond à merveille au milieu des textures « classiques ».
Utilisée sur une zone plus étendue, elle fait le job, mais personnellement, elle a tendance « à s’ennuyer ». Bien appliqué les dégradé sont très propres, mais manquent de pep’s. Je n’ai pas encore poussé la peinture dans ces derniers retranchements de dilution, mais sans complément de dégradés, ça manque un poil de lumière au final. Est-ce vraiment un défaut, cependant ?
Autre petit secret, révélé par les tutos de warhammer TV. La peinture contrast produit ses effets sur d’autres teinte de base que le grey seer ou le wraithbone. Je l’ai testée sur le corax white, le celestial grey, ulthuan grey, le skarsnik green ou le blue horror. Pour peu que la teinte de départ ne soit pas trop sombre, elle se trouve joliment enrichie. Par contre sur un blanc trop pur, la teinte finale sera un peu fade et pâle.
Pour les mélanges, tout est possible. Il faut par contre gérer à la goutte près, un virage de teinte arrive assez rapidement, compte tenu de la forte teneur en pigments. J’ai testé le gryph hound orange avec toute la gamme des bruns, le résultat est vraiment surprenant -dans le bon sens-, par contre, dans ce cas pour des passages successifs, il faut aller du plus clair au plus sombre –comme pour un lavis successif, évoqué plus haut- sous peine d’avoir des volumes quasi illisibles et une succession de couche sans intérêt pour le rendu final (mon premier essai a été un gros fail). Attention également pour les changements de valeur (mélange avec du blanc ou du noir) bizarrement, mes mélanges se sont mis à ternir. Résultat fade et compliqué à rehaussé en dégradé…
En résumé, la peinture contrast est à l’image de ce que produit citadel colour depuis quelques années : un outil de peinture de haute qualité, bien plus versatile que ce pour quoi elle est vendue. Pas indispensable, mais pratique et simple d’utilisation.
Merci pour ce retour assez complet
C’est instructif.
Merci @razorspoon. J’utilise beaucoup la Contrast en Lavis. Elle est devenu incontournable dans ma technique de fainéant. Le cerise sur le ponpon, les médium que ce soit le Lahmian ou le Technical contrast te facilitent la tache. Qui plus est la technical Contrast transforme toutes mes peintures en lavis. C’est bonheur toi prendre
Je ne suis pas arrivé au terme des découvertes avec ces produits. J’ai des idées me trottent en têtes.
J’aurai une recommandation en complément de ton propos, utiliser la contrast en plusieurs couches fines et s’autoriser à limiter des zones de travail quand nécessaire plutôt que tout barbouiller.
Merci pour ton retour.