Ils ont liquidé HGF pour remonter une autre boite sans les dettes ?
Je veux bien rentrer au capital de leur nouvelle structure pour acheter un Bescherelle et un dictionnaire à Mohand (je sors).
Sérieusement, il pourrait se relire quand même avant de publier ses communications officielles, ça pique…
Imagine la relecture de son bouquin …
Une news pour proposer de commander une figurine qu’on risque pas de recevoir ?
J’adore le commentaire…
A vous d’être incroyable maintenant et nous sortir un jeu finalisé, relu et validé ! on aimerait ne pas repayer pour une 1.5 dans 6 mois ce serait vraiment incroyable aussi
Je suis impressionné de votre connaissance de toutes les structures qui œuvrent dans les jeux de figurines.
Pour parler du sujet…
Il est vrai que les jeux de figurines (j’entends les jeux qui se jouent sur une table et non un plateau) ne sont tout de même pas très répandus donc créer un jeu en français seulement est assez bloquant pour le CA.
Faut un sacré bon concept en connaissance de cause.
C’est donc très délicat pour nimporte quelle société.
Pour ma part j’ai une préférence pour SAGA des studio tomahawk, mais je n’ai pas de joueurs dans mon entourage pour me lancer vraiment dans l’aventure.
Ce jeu n’est pas exclusivement francophone par ailleurs. Et je crois savoir qu’ils ne fabriquent pas les figurines, et se replient vers une boite anglaise pour le coup (made in england?!)
Les français sont très gourmands de jeu de plateau surtout, avec ou sans figurines.
C’est ce dernier modèle qui pullule sur KS surtout.
Ces projets font tout de même assez peur.
A l’époque de JoA, j’ai plutôt accroché au jeu et ce qui était présenté, mais en voyant les figurines, j’ai eu clairement peur.
Le volume du jeu sur la table allait être colossal.
Du coup j’ai passé, et à priori tant mieux.
J’aimerais me limiter à 30 miniatures maxi pour un jeu.
Ça me paraît plus raisonnable.
Bon, je m’écarte un peu du sujet principal.
Pas tant que ça, il y a des offres parce qu’il y a une demande, ou plutôt, les sociétés arrivent à créer une demande par la hype du kilo plastique (pour le moment).
Cependant, un marché ça se construit et les consommateurs se recentrent, passé un moment (la nouveauté, ça a tendance à s’épuiser). En gros, une fois qu’on a reçu une montagne de plastique qu’on sort jamais, qu’on a souffert à peindre et qu’on a eu avec 2 ans de retard, on se rappelle ce que l’on cherche vraiment et ce que l’on attend d’un jeu.
Le reproche qui ressort de pas mal des KS actuels, c’est des règles approximatives ou pas assez travaillées, idem pour les narrations mal écrites/construites, etc… et les errata/correctifs Day One qui montrent un manque d’ Assurance Qualité dans les développements (sauf quelques belles exceptions).
Quand tu projettes tes équipes dans l’avant-vente de ton prochain KS, le parent pauvre devient le jeu « soit disant incroyable et révolutionnaire » que tu viens de finir de vendre et c’est là que le bas blesse.
Au final, tu ne tiens pas tes promesses, tu rends un produit mal fini (20% du taff donne 80% du résultat mais un grand jeu sort quand tu as investi dans les 80% de taff restant pour sortir un truc 100% fini).
Et là, les joueurs se rappellent qu’une partie de HQ c’est rigolo, qu’on s’amuse bcp avec un jeu aussi simple que Star Realm, que t’as pas besoin de 110 figurines que tu sortiras 1 fois dans l’année, que peindre 15 fois la même figurine, c’est chiant…etc… (chacun ses préférences, hein ^^)
On a tous tendance à sortir des petits jeux plus facilement et aussi à privilégier des jeux pour le plaisir de jeu plus que pour le matos incroyable.
Je pense que les douches froides de pas mal de KS récents vont conduire une partie de la commu à se recentrer sur ses envies et arrêter d’écouter les renards et les beaux parleurs (qui vivent aux dépends des bakers qui les écoutent) , et attendre des jeux finalisés et testés pour justifier des tickets d’entrée à 400 balles !
Via le crowd funding, les joueurs portent le risque, donc c’est moins grave de sortir un truc mal fini.
Quand tu portes le risque, ça veut dire que ton truc mal fini ne se vendra pas et tu l’auras dans l’os ( ou dans le chêne si vous voyez ce que je veux dire).
Le cycle des KS permanents est un cercle vicieux qui appauvri la qualité des jeux, faute de sanction immédiate d’un éditeur (même si ça peut arriver).
Selon moi, des boîtes comme MG sont dans une fuite en avant, ils ne peuvent pas s’arrêter de faire des KS (pour la trésorerie) mais avec 6 projets à livrer, ils ont intérêt à rendre un perfect, sinon ça risque de leur faire très mal.
Déjà que le coup de JoA 1.5 passe très mal…
Léo a annoncé hier lors du dernier live tric trac qu’ils étaient également sur la réflexion d’une boutique en ligne et que c’était certainement leur avenir… tient donc !
Je ne pensais pas que mon post susciterait autant de réactions
Pour en revenir à l’idée d’une communauté, en suivant l’engouement sur ce forum sur Sellswords & Spellslingers et de mon désarroi face à ce jeu, voici une idée :
Un éditeur sort juste un core-set de règles et ensuite, n’importe quelle boîte pourrait sortir une extension, en intégrant dans le prix une quote part pour l’éditeur.
Mon désarroi vient de savoir a priori de quelles figurines je vais avoir besoin. Si je ne me fais pas un fichier excel à côté, aujourd’hui je suis incapable de savoir…
Ce qui donnerait pour SS&SS : l’auteur a sorti son livre, et n’importe qui peut sortir demain une campagne utilisant ces règles et proposant un bestiaire et des scénarios spécifiques. Et le prix de l’extension (par exemple 15€ en pdf) comprends une quote-part pour le créateur des règles (4-5€)
Et pour aller plus loin, ce type de campagne pourrait même être accompagné soit de recommandations de figurines (genre : utilisez le contenu de Massive Darkness pour cette campagne) soit carrément un set de figurines porté par un éditeur (là aussi, pour certaines des créatures du bestiaire de SS&SS, je n’ai aucune idée d’où trouver les figurines).
Ainsi, l’esprit initial n’est pas trahi : jouez avec les figurines qui vous plaisent, mais on crée un petit écosystème ouvert et dynamique si les règles sont bien.
Et en vrai, on a déjà plusieurs tendances dans ce modèle : Frostgrave, Gasland, Mars: Code Aurora, mais à sa manière aussi 9e Âge… et je dois en oublier plein
Bon, OK, je ne sais pas du tout si c’est un écosystème viable pour des salariés ou si ça implique d’avoir un job à côté.
PS : ça fait un peu penser, toutes choses égales par ailleurs, à la manière dont Lovecraft a développé son univers et son influence, via une communauté où plusieurs écrivains participaient aux développements de l’univers via leurs nouvelles.
C’est sans doute faisable avec une licence OGL ou licence libre creative commons by sa.
Ben Sellswords & Spellslingers fonctionne déjà sur ce modèle. Sachant que tu as besoin du livre de règles et donc de payer l’auteur original, je ne vois pas pourquoi l’auteur d’une campagne pour Sellswords & Spellslingers devrait en plus rémunérer une seconde fois l’auteur du livre de règles
Ce qu’il vend c’est un contenu qu’il a créé lui même de A à Z. Les règles créées par l’auteur sont un « pré-requis » à l’utilisation de la campagne. Par conséquent, l’utilisateur finale les aura déjà payées
@Spin0us tu es sûr de ton coup ? je comprends la logique et je la partage, mais tu vas faire de l’argent sur son système je sais pas si ça ne pose pas de question de propriété intellectuelle ? (c’est une question ouverte).
Tu devrais lui demander, j’ai discuté de ce sujet avec Joseph mc cullough et ca ne parait pas aussi simple que ca.
J’ai pris l’exemple pour illustrer, peut être n’est-il pas le bon ?
@xben a mis les bons mots : c’est comme une licence libre
@radagastlebrun dans le cas où le contenu additionnel permettrait de jouer sans acheter le livre de règles, oui là c’est « illégal » ou « immoral ». Mais comme l’exemple donné implique que les acheteurs disposent déjà du livre de règles de l’auteur original, je vois pas pourquoi il serait payer 2x. Une fois pour ses règles et une seconde fois pour un contenu qu’il n’a pas créé … Après, je ne suis pas juriste, mais ça me paraît pas logique de payer une seconde fois la même chose.
Ok, je me suis mal exprimé : l’idée est que le créateur des règles soit rémunéré à chaque extension créée, ou dit autrement que chaque « extension » est en fait un jeu complet. Un autre modèle que celui actuel.
J’essaie d’imaginer un nouveau modèle, plus communautaire et collaboratif.
Ce qui est en cours ici sur SS&SS est vraiment chouette et bien dans cette idée
J vous ai déjà dit qu il fallait racheter la licence à sfilogoi et qu’on allait en fair un beat seller de son jeu pas fini ?
Le soucis de KS a mon avis, c’est qu’il est utilisé comme boutique tout le temps par certaines société.
Du coup, les gars ont un projet, le peaufinent plus ou moins. (Dépensent de la trésorerie).
Montent le KS et récoltent un succès plus ou moins bon selon l’engouement. (Rentrée de trésorerie)
Mise en prod. Et livraison. (Encore beaucoup de dépenses) .
Et rien ne rentre jusqu’à la prochaine campagne KS.
Si le jeu n’est pas abouti rapidement pour le sortir dans l’année ça peut faire mal.
Parce que même si la machine est lancée et que les boites sont produites, il faut parfois le traduire ou ajuster l’équilibre du jeu en cours de prod.
Donc travailler encore sur le projet et sûrement dépenser plus que prévu.
Du coup, tenter de faire un autre KS pour avoir plus de fonds.
Je ne sais pas si tout est clair, mais je pense que c’est un cercle sans fin tant que le jeu n’est pas une version boite « retail » qui peut rapporter des revenus tout le temps (même si les rentrées d’argent s’épuisent au fur et à mesure).
Ah ben oui, sous cette forme c’est normal qu’il soit rémunéré sur les extensions puisqu’elles incluent son travail de base.
Même si tu ne mets pas de règles issues du livre de base, tu tombes sous le coup du copyright si tu le vends/présentes comme une extension de SS&SS. Tu utilises le nom de la marque et rien que pour ça tu dois des royalties. De plus tu vends une aventure/scénario. Comme tu ne vends pas juste un roman (ou un supplément de fluff) tu vas indiquer des profils pour tes ennemis, le nombre qu’ils sont, comme ils apparaissent et se comportent durant ta partie (bref ton aventure pour un jeu de fig). Et donc, même si c’est indirectement, tu vas utiliser le corpus de règles de SS&SS, même sans le cité expressément. Là encore tu tombes sous le copyright.
Le seul moyen d’éviter cela, c’est ce qu’à dit @xben, c’est que l’auteur rende son jeu en licence creative commons (et donc qu’il fasse une croix sur ses droits d’auteur et royalties). C’est ce qui s’est passé dans le monde du JDR avec la 3eme édition de Donjons & Dragons. Après quelques temps d’exploitation Wizards of the Cost a passé le système de règle en licence libre (que les règles, pas son univers, lui toujours protégé par le droit d’auteur). Ça a été le grand mouvement du d20 où plein de petits éditeurs ont pu sortir leur scénario/supplément/univers dans le commerce en utilisant le corpus de règles de D&D sans verser un centime à Wizards. C’est d’ailleurs suite au succès des scénarios d’un petit éditeur, Paizo, qu’est né l’univers de Golarion et le très célèbre JDR Pathfinder, initialement basé sur le système de règles de D&D3.
Je pense que ce type de système rejoint l’idée de développement multi-editeurs que proposait @Nhawkfen.